Frédéric Lenoir évoque l’âme du monde et la spiritualité
Je vous invite à écouter Frédéric Lenoir qui évoque son magnifique livre « l’âme du monde » et la spiritualité.
Citations extraites du livre
- « Malheureux l’homme qui ne sait pas qu’il possède deux grands trésors à l’intérieur de lui-même: la clarté de l’esprit, qui peut le rendre libre, et la bonté du coeur, qui peut le rendre heureux;
Malheureux l’homme qui mène une existence semblable à celle des bêtes, enchaîné à ses instincts et seulement préoccupé des soucis matériels de la vie. »
- Un sage prit la parole et dit : « Le regard que nous portons sur le monde n’est pas le monde lui-même, mais le monde tel que nous le percevons à travers le prisme de notre sensibilité, de nos émotions. Si le monde vous apparaît triste ou hostile, transformez votre regard et il vous apparaîtra autrement. C’est par un travail intérieur, psychologique et spirituel, que nous pouvons véritablement changer et faire évoluer notre perception du monde extérieur. »
- Être attentif, dans l’instant présent, à ce que nous faisons, à ce que nous ressentons, avec qui nous sommes : voilà une des clés les plus importantes de la vie bonne.
- « On ne naît pas libre, on le devient. » Le commencement de la sagesse, c’ est de tourner son regard vers soi-même et d’apprendre qui nous sommes, quels sont nos motivations, nos besoins, nos réactions, nos attirances et nos répulsions, nos habitudes, nos addictions, nos émotions les plus fortes et quelles en sont les causes.
- Arrivés à la maison, le père dit à son fils: « Tu me demandais le secret du bonheur? Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire. Fais ce que tu aimes ou ce que tu penses juste de faire, et tu seras heureux! »
- Un sage prit la parole et dit: « Combien d’êtres humains passent l’essentiel de leur vie à se soucier de choses matérielles ou futiles et oublient de prendre le temps de vivre les expériences les plus essentielles, l’amour, l’amitié, l’activité créatrice, la contemplation de la beauté du monde?
Le superflu est onéreux mais l’essentiel est offert. »
- Ne mentez pas car le mensonge est un des principaux poisons de l’äme. Il détruit le sens du vrai, il fausse toute relation et vous empêche de progresser.
- Ce qui compte, ce n’est pas de gravir cette montagne, ou bien celle-ci, ou bien encore celle-là, mais de parcourir le chemin. Et de le faire avec attention, persévérance, avec le coeur ouvert et l’esprit vigilant. Ce n’est pas le nom du sommet que nous avons gravi qui nous transforme, mais la présence et l’amour que nous avons mis dans la marche. Le monde est beau par la variété de ses paysages. La vie spirituelle est belle par le foisonnement de ses chemins.
- L’Âme du monde nous a donné un précieux attelage composé de deux chevaux et d’un cocher. Les deux chevaux, ce sont le corps physique et le corps émotionnel et psychique. Le cocher, c’est l’âme spirituelle ou l’esprit. Tout au long de la vie, il nous faudra apprendre à maîtriser cet étrange attelage. Car sa bonne marche relève de la parfaite symbiose entre les trois éléments qui le composent. Si le cocher est faible ou inexpérimenté et ne domine pas ses montures, l’attelage ira n’importe où, s’échouera dans un ravin ou errera sans fin. Si les montures ne s’entendent pas, l’attelage sera très difficile à tenir et sa course chaotique. Si les montures sont fatiguées ou mal nourries, l’attelage avancera péniblement. Apprendre à vivre, cela commence donc par apprendre à connaître et prendre soin de son corps, de son psychisme et de son esprit, et favoriser la bonne entente de ces trois dimensions de notre être.
- Un soir, un vieillard s’adresse à son petit-fils : « Mon enfant, il y a une lutte entre deux loups à l’intérieur de chacun de nous. L’un est mauvais et l’autre est bon. »
L’enfant réfléchit, puis demande :
« Quel loup va gagner? »
« Celui que tu nourris », répond le vieil homme.
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