La preuve que nos pensées et nos émotions influencent la réalité
Je souhaitais partager avec vous l’extrait d’un livre très étonnant « Au-delà de l’impossible » de Didier Van Cauwelaert.
Rappelons avant cela que l’auteur a reçu plusieurs prix : Prix Goncourt, prix Science-Frontières de la vulgarisation scientifique.
L’ingénieur Cleve Backster a découvert que les plantes de son bureau réagissaient à distance au moment précis où il décidait de revenir auprès d’elles pour les arroser, son retour de promenade étant lié à la sonnerie d’un minuteur à déclenchement aléatoire glissé dans sa poche.
Encore plus extraordinaire, on doit à ce même chercheur la mise en évidence du lien « émotionnel » entre une personne et l’échantillon de sang qu’on lui a prélevé. De manière absolument scientifique, c’est-à-dire mesurable, quantifiable et reproductible, Backster a montré entre autres que la peur éprouvée par un sujet à qui on projette un film d’épouvante est « ressentie », à des kilomètres de distance, par ses globules au fond d’une éprouvette. L’électroencéphalographe, auquel est relié par l’électrode ce prélèvement sanguin, affiche en effet un pic identique à celui de l’EEG mesurant, au même instant, les réactions du donneur qui visionne la scène d’horreur.[…]
Mais les découvertes de Backster débouchent sur une question cruciale : le pouvoir de résonance à distance des émotions fonctionne-t-il uniquement entre des cellules ayant fait partie d’un même corps?
Non, apparemment. À la fin des années 1980, en pleine guerre entre Israël et le Liban, des chercheurs américains (Horne, Johnson, Alexander, Davies et Chandler) effectuèrent, sous le nom de « Projet international pour la paix au Moyen-Orient », une expérience tout à fait inédite. Il s’agissait d’envoyer sur les lieux où les combats faisaient rage un commando de penseurs entrainés à la méditation optimiste, avec pour mission de se réjouir en éprouvant un sentiment de paix, comme si la guerre était déjà finie. Cette application à grande échelle de la méthode Coué produisit des résultats si spectaculaires qu’ils furent relatés, analysés, modélisés dans une très sérieuse revue académique internationale, le Journal of Conflict Resolution (« Journal de résolution des conflits »).
Aussi incroyable que cela paraisse, sur tous les lieux de combat traversés par cet escadron de « Casques roses », la paix dont ils se félicitaient devenait une réalité. Arrêt des actions terroristes, baisse significative des offensives et des ripostes, respect spontané de trêves inattendus, fraternisation des factions rivales…Sur la base de ces résultats pratiques, on élabora une théorie. Des psychologues et des statisticiens de l’université de Princeton réussirent à définirle nombre de personnes nécessaires pour stopper mentalement une guerre. D’après leur étude, il suffit que la racine carrée de 1% de la population concernée (soit 7746 bénévoles à l’échelon planétaire -chiffre 2007) ressente la paix pour que celle-ci devienne réalité.
Étonnant n’est-ce pas ?
Pour compléter ce texte, je vous invite à écouter Xavier Peron sur son expérience de la sagesse Maasaï
« Au-delà de l’impossible » de Didier Van Cauwelaert est disponible sur :